22/11/63 – Stephen King

Pas fan de Stephen King ? Là pas de créatures diaboliques, pas de de fantômes, pas de monstres, pas de maïs démoniaque ni de brouillard tueur… Un grand coup de coeur pour ce pavé de plus de 900 pages qui vous tient en haleine jusqu’à la dernière ligne.

King_231163Résumé : Imaginez que vous puissiez remonter le temps, changer le cours de l’Histoire. Le 22 novembre 1963, le président Kennedy était assassiné à Dallas. À moins que… Jake Epping, professeur d’anglais à Lisbon Falls, puisse empêcher l’assassinat de Kennedy. Une fissure dans le temps va l’entraîner dans un fascinant voyage dans le passé, en 1958, l’époque d’Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Everly Brothers, d’un dégénéré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d’une jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake.
Avec une extraordinaire énergie créatrice, Stephen King revisite au travers d’un suspense vertigineux l’Amérique du baby-boom, des  » happy days  » et du rock’n’roll.

La vérité sur l’Affaire Harry Quebert

Joel DickerJoël Dicker, le surdoué des lettres romandes

Lauréat du Grand Prix du roman de l’Académie française pour son roman « La vérité sur l’Affaire Harry Quebert », l’écrivain genevois de 27 ans voit en cette récompense « un cadeau de la vie ». Ecrit sous la forme d’un polar, son livre est une réflexion lucide sur l’Amérique.

Inconnu dans l’espace francophone, peu connu en Suisse, Joël Dicker passe allègrement de l’ombre à la lumière. Et quelle lumière ! Celle que lui offre l’Académie française, vénérable institution parisienne qui l’a donc récompensé hier pour son roman La vérité sur l’Affaire Harry Quebert, publié en coédition par de Fallois (Paris) et L’Age d’Homme (Lausanne).

« Ce Prix est rarement attribué à un très jeune auteur. Encore plus rare : il a été décerné au premier tour à Joël Dicker, par des Académiciens séduits », nous confiait hier Bernard de Fallois. L’éditeur parisien se dit « très heureux pour les lettres romandes et pour l’auteur genevois qui représente à lui seul toute une génération ».

Modestie Joël Dicker, qui signe avec cette Vérité son deuxième roman (le premier, Les derniers jours de nos pères est paru en janvier dernier), se veut modeste. « Les lettres romandes, lâche-t-il, ne m’ont pas attendu pour briller. Il y a chez nous beaucoup de jeunes auteurs très prometteurs qui n’ont pas eu la possibilité d’être portés, comme je le fus, par des éditeurs attentifs et persévérants. C’est à ces derniers que je dois cette récompense ».

La chance aussi a joué un rôle. C’est du moins ce qu’affirme Dicker : « Oui, j’ai beaucoup de chance », insistait-il après l’attribution du prix. Au téléphone, sa voix traduisait une jubilation contenue. « Je n’en reviens pas, surtout quand je pense que ce Prix a été attribué autrefois à des romanciers illustres comme Romain Gary et Albert Cohen » (écrivain genevois d’origine grecque, mort en 1981, Ndlr).

Battage médiatique Depuis sa sortie au mois de septembre, La vérité sur l’Affaire Harry Quebert jouit d’un éloge médiatique impressionnant. La presse française, belge et même québécoise vante les mérites de ce roman en lice pour les plus prestigieux prix français, dont le Goncourt et l’Interallié (qui seront décernés début novembre). Pour la Suisse romande, on peut carrément parler de « phénomène ». Car jamais jusqu’ici un auteur aussi jeune n’avait été sélectionné pour autant de distinctions en même temps.

Il faut dire que le livre séduit par son écriture très fluide et limpide. Et il faut ajouter que l’ambition est grande et le souffle qui la porte tout autant : c’est l’Amérique vue à travers les yeux d’un Européen. En l’occurrence Joël Dicker, qui a séjourné à plusieurs reprises en Nouvelle Angleterre. Une région qu’il aime beaucoup, avoue-t-il, et qu’il met en scène dans son roman.

Joel DickerPuritaine et dévergondée, démocratique et tyrannique, juste et injuste, joyeuse et déprimée, l’Amérique telle que racontée par Dicker passionne par ses contradictions. Sur 670 pages, l’auteur narre, sous la forme d’un polar, l’histoire de Marcus Goldman, un jeune écrivain à succès, en panne d’inspiration pour son deuxième roman.

Harcelé par son éditeur newyorkais, Goldman doit trouver le sujet qui flashe. L’occasion se présente quand la police découvre un cadavre dans le jardin d’Harry Quebert, mentor et ami de Marcus. Cette découverte fera-t-elle l’objet du roman que Marcus Goldman cherche à écrire ?

Un cadeau de la vie Goldman, c’est votre double, dit-on à Joël Dicker. « Pas du tout, répond-il. Ce qui me relie à lui, c’est l’amour du sport. C’est aussi sa recherche obsessionnelle de la vérité et son regard sur la vie, parfois un peu flou. »

Vendu jusqu’ici à 35’000 exemplaires environ, La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, n’est pas passé inaperçu à la Foire du livre de Francfort qui s’est tenue à la mi-octobre. Rampe de lancement, ce rendez-vous mondial des lettres a permis à de Fallois/L’Age d’Homme la vente des droits d’auteur à une quinzaine de pays. « Sur la liste, il y a, entre autres, la Grèce, l’Espagne, l’Allemagne, Israël et les Pays-Bas », nous précise de Fallois.

Avec ça, vous allez devenir une star. De fait, vous l’êtes déjà, fait-on remarquer à Joël Dicker. Lui : « Je n’y pense même pas. Je prends ce succès comme un grand cadeau de la vie ».

Ghania Adamo, swissinfo.ch

Richard Castle

C’est la série qui cartonne en ce moment. Une série qui renferme un secret à découvrir en librairie…

C’est le genre de séries discrètes en apparence et qui finalement deviennent de véritables phénomènes. Castle en fait partie. Diffusée depuis plus deux ans en Suisse, elle est un véritable carton aux Etats-Unis. La trame est pourtant simple : un écrivain à succès est appelé à la rescousse par la police pour tenter de résoudre une série de meurtres s’inspirant de ses romans.

L’auteur en question, Richard Castle, est interprété par Nathan Fillion (déjà aperçu dans Desperate Housewives). Sauf que, et voilà le coup de génie des producteurs, Richard Castle publie également des livres… dans la vie réelle ! Concrètement, vous pouvez trouver en librairie les romans publiés par Richard Castle dans la série télé. C’est d’ailleurs déjà le cas pour deux d’entre eux (Vague de chaleur et Mise à nu), best-seller aux Etats-Unis dès leur sortie en 2009 et 2010. Un succès incroyable en librairie qui traduit les audiences record de la série télévisée.

Qui se cache derrière les romans de Richard Castle ?

Quoi qu’il en soit, même si les livres sont « écrits » par Richard Castle, ce n’est évidemment pas l’acteur Nathan Fillion qui prête sa plume. Alors qui est l’auteur caché derrière ce Richard Castle ? La production ne le dira certainement jamais (ce qui permet de garder tout le mystère et l’attrait autour de ces romans). Mais les passionnés sont toujours à la recherche de l’écrivain de l’ombre. Un seul indice a bien voulu leur être divulgué : le véritable auteur des romans signés Richard Castle est déjà apparu dans l’un des épisodes… Sachant que Castle a l’habitude de jouer au poker dans la série avec d’autres vrais écrivains (comme Michael Connelly et James Patterson), les rumeurs se multiplient, notamment sur le Net.

Un site internet est d’ailleurs consacré à Richard Castle : www.RichardCastle.net. Présenté comme un véritable blog (produit par ABC), le visage de Richard Castle porte les traits, évidemment, de Nathan Fillion… Ce n’est certainement pas de ce côté là qu’il faut donc chercher pour avoir plus d’indices sur la véritable identité de l’auteur… Mais alors, qui peut-il bien être ? Peut-être faudrait-il demander à un véritable homme de Lettre, un lecteur à l’esprit critique pour dénicher l’écrivain mystère…

Coeur de Glace

Le cadavre d’une femme est retrouvé dans une valise, au beau milieu des rues de Manhattan. Pour Nikki Heat qui découvre la scène de crime et ses détails, c’est une évidence : ce meurtre a des liens avec l’assassinat de sa propre mère, dix ans plus tôt. Nikki se lance dans l’enquête avec le journaliste Jameson Rook, toujours aussi charmeur. Au fur et à mesure, elle se retrouve confrontée aux zones troubles du passé de sa mère. Des ruelles de Manhattan aux avenues de Paris, le duo de choc approche de la vérité. Mais, en déterrant des secrets de famille qui ont été soigneusement cachés, Nikki se retrouve en plein dans la ligne de mire d’un tueur impitoyable…